lundi 23 juillet 2012

Le final des Flâneries 2012

Alors, samedi, j'ai innové. Pour la première fois, je suis allée au super pique nique du parc Pommery, avec concert en plein air, pour la fin des Flâneries Musicales de Reims.
Il faut dire que l'affiche était alléchante pour une geek en herbe comme moi : hommage à John Williams (80 ans l'papy !), reprise de ses plus grandes musiques de films par un orchestre symphonique, ça claque.

L'envie d'y aller me prend le matin même, alors que j'écoutais France Bleu Champagne la radio sous la douche. Je mets mon gus de compagnie au parfum, ya plus qu'a !
Sauf que dans l'après midi, alors que ça fait 3 jours qu'il doit tomber une averse et qu'elle ne tombe pas, elle arrive ! Et ça dure en plus hein ! Alors du coup, je mets notre sortie en suspend, sous réserve d'amélioration franche. Je ne prend pas d'E-billet, chez nous, on est à 24€ près. En revanche, je descend prendre à l'arrache une baguette, du fromage et du saucisson, ça, c'est jamais perdu. L'après midi passe avec le gardiennage d'un matou, une sieste bien mérité, la pluie cesse enfin, une éclaircie pointe son nez, un coup de fil d'un couple d'ami pour faire co-voiturage, c'est décidé, on y va !
Comme d'hab, il est 18h30, nos amis se pointent, on est pas prêt, mon gus se coiffe pendant que je prépare le sac avec notre super pique nique. (j'ai quand même fait 2 bouteilles de soda avec ma super machine à bulle, ça aussi ça claque)
19h, nous partons, enfin. Ai-je signalé que le concert commençait à 19h ? Je ne crois pas.
Comme des gros nuls, nous nous y rendons en voiture, comme des gros nuls nous bouchonnons, comme des gros nuls nous râlons, comme des demi-gros nuls notre pilote trouve une place rusée dans en renfoncement pseudomment herbagé.
Nous sortons nous mêler à la foule, parce que c'est vraiment une foule qui nous attend (pas) pour rejoindre l'entrée du parc. Il y a plusieurs files, avec billets, sans billet, sans billet mais qui veulent payer par carte bancaire-mon gus et moi. Alors que nous patientons presque pas, parce que tout le monde à déjà son billet, un gentleman nous aborde, nous proposant son rab de place gratuite. Le méga bol. La soirée commence bien !
Nous nous insérons dans la queue pour entrer officiellement dans le superbe parc de Champagne, des filles à la coiffure mi-kitsch mi-rétro déchirent nos billets, nous y sommes.
Nous nous laissons porter par un piano lointain, nous installons notre aire de pique nique juste devant la scène.

Au piano, on nous sert un cliché de l'italien macho qui joue atrocement bien. Robert d'Olbia nous propose un One-Piano-Man-Show. Hyper technique mais accessible, avec que des musiques connues dans un medley bien ficelé. Mais c'est lonnnnng.... Le type est sur scène pendant au moins 2h, il est fort, il se la pète, il nous fatigue, c'est trop. En plus il a un affreux accent italien. Heureusement pour nous, nous avions de quoi patienter gustativemment...

Vers 21h, les musiciens de l'orchestre s'installent, ils s'accordent dans une joyeuse cacophonie, c'est déjà impressionnant.
Ils commencent par la Marche de Superman, histoire de se mettre en jambe.
Ensuite, E.T. nous fait planer, Jurassic Park aussi, mais d'un autre manière.
Le thème des Dents de la Mer nous fait frissonner, la Liste de Schindler aussi, mais d'une autre manière...
La Marche Impériale et la Menace Fantôme de Star Wars nous font complètement trembler. ça claque.
La Rencontre du troisième type nous surprend tous par ses bizarreries du départ, pour finir par quelque chose de merveilleux.
Le thème de la chouette d'Harry Potter et celui de la Pierre Philosophale sont magiques (facile), on s'y croirait.
C'est vraiment impressionnant, autant de puissance et de pureté, simplement dans un parc, le soir. C'est comme écouter un CD à fond, mais en mieux. C'est fou l'émotion que ça transmet, c'est beau, c'est fort, je ne trouve pas de mot existant ou inventé pour décrire ce que ça fait. Ça claque ?

A la fin du concert, comme dans tous les concerts de qualité (ou pas) le public scande un rappel. L'orchestre nous sert le thème principal de Star Wars, c'est la folie. Sur les dernières notes, les feux d'artifices débutent, ça claque ! (même si ça fait un peu peur quand même...) C'est comme si la nuit portait des bijoux éphémères, c'est magnifique.
A la fin du feu d'artifice, les musiciens remballent, et nous aussi, nous nous dirigeons tous les 4 vers la sortie pour rejoindre notre transporteuse, mimicracra.

Nous rentrons chacun des chez soi avec de mégapaillettes plein les yeux. 
Merci France Bleu Champagne.




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